Séminaire d’actualité sociale – Prendre soin de celles qui prennent soin
Venue tout droit de France, Rachel Kéké nous redonne le goût des victoires syndicales.
Partie de rien, avec ses collègues femmes de chambre, elles ont mené une lutte de 22 mois – la plus longue grève de l’histoire de l’hôtellerie en France – et elles ont gagné.
Dans un secteur trop souvent méprisé, elles ont prouvé une vérité simple : sans elles, rien ne fonctionne.
Élue députée en 2022, Rachel Kéké a continué de porter haut la voix des travailleuses et travailleurs invisibilisés. Elle incarne à elle seule de multiples luttes : antiraciste, antifasciste, féministe et syndicaliste.
Ce séminaire ouvre un débat sur les conditions de travail dans le nettoyage et les soins à domicile : deux secteurs essentiels, trop souvent méprisés et invisibilisés, qui méritent tout le respect et de bonnes conditions de travail.
L’interview de Rachel Kéké sera suivie d’un débat avec Françoise Vermeersch, permanente SETCa du secteur non-marchand et Mounya Mehdaoui, permanente FGTB Centrale Générale du secteur du nettoyage.
Quand ? Le mercredi 22 mai de 9 à 13h
Où ? Auditorium – Rue de Suède 45 à 1060 Saint Gilles
Sous un soleil radieux et des températures estivales, le 1er mai 2025 fut une journée de mobilisation, de solidarité et de fête à Bruxelles. Retour en images sur cette édition chaleureuse, marquée par des discours engagés, des moments de convivialité, de la musique, et une forte présence militante. Merci à toutes et tous pour votre participation !
Séminaire d’actualité sociale – Femmes et luttes sociales : égalité en chantier
Les femmes ont arraché des victoires majeures dans leur lutte pour l’égalité : droit de vote, égalité salariale partielle, droit à l’avortement, pénalisation du viol et du féminicide,…
Ces conquêtes ont marqué des progrès importants, mais l’égalité entre femmes et hommes reste un combat inachevé. Aujourd’hui, malgré ces avancées, de nombreuses inégalités persistent et certaines de ces victoires sont même menacées.
Ce séminaire s’attache à déconstruire ces inégalités et à explorer les enjeux actuels de la lutte pour l’égalité, un chantier toujours ouvert et plus que jamais nécessaire.
Quand ? Le vendredi 16 mai de 9 à 13h
Où ? Auditorium Rue de Suède 45 à 1060 Saint Gilles
L’appel de 85 citoyens, associations, syndicats, artistes, universitaires et militants pour une alliance progressiste !
La Région a besoin d’un gouvernement à la hauteur de ses défis : solidaire, écologique, résolument progressiste. La majorité existe : il ne manque qu’un pas pour la concrétiser.
Aujourd’hui, 85 citoyens, associations, syndicats, artistes, universitaires et militants, s’unissent pour le demander haut et fort.
Bruxelles a besoin d’urgence d’un gouvernement. Mais pas n’importe lequel.
Appel pour une alliance progressiste.
11 mois après les élections du 9 juin, Bruxelles n’a toujours pas de gouvernement. Toutes les coalitions ont pourtant été envisagées, y compris les plus alambiquées. Sauf une : celle d’une majorité de gauche qui appuierait un gouvernement progressiste.
Or, une telle majorité s’est déjà manifestée au parlement bruxellois quand il a voté, majorité de gauche contre minorité de droite, des textes sans ambiguïté, comme pour la reconnaissance du génocide commis à l’égard du peuple palestinien ou contre les loyers abusifs.
Pourquoi l’élan constaté dans ces deux dossiers emblématiques ne pourrait-il pas se prolonger dans un gouvernement soutenu par la même majorité ? Devant le chaos grandissant à la tête de la Région, c’est pourtant la seule alternative démocratique praticable.
De toutes parts monte cette exigence : Bruxelles a besoin d’urgence d’un gouvernement. Mais pas n’importe lequel. Seul un gouvernement progressiste peut disposer d’une majorité cohérente dans les deux groupes linguistiques.
Mais ce n’est pas la seule raison qui fonde cet appel.
Au niveau fédéral, le gouvernement de l’Arizona déploie une politique de casse sociale et écologique. Il organise une austérité qui visera exclusivement les classes populaires, tandis que les intérêts des puissants sont préservés. En outre, les partis de droite de l’Arizona ne cachent pas leur volonté de mettre Bruxelles sous tutelle.
Il n’y a aucune raison pour que les Bruxellois se prêtent à la manœuvre. À Bruxelles, la gauche politique est toujours majoritaire, dans les urnes comme au parlement. Aujourd’hui, cette gauche a le pouvoir de démontrer, en s’engageant dans la constitution d’un gouvernement, qu’une autre voie est possible. Elle a le devoir de s’organiser pour promouvoir, sur le territoire de notre Ville-Région, une société durable et résiliente avec la justice sociale et environnementale, le care et la solidarité comme boussoles politiques.
Nous sommes nombreux dans les organisations sociales et culturelles, et parmi les acteurs de la société civile, à appeler de nos vœux un tel projet politique. Cet appel n’est pas un blanc-seing : nous resterons, à notre place, des partenaires vigilants. Nous sommes conscients des difficultés que traverse notre Ville-Région et de la nécessité d’un changement de cap dans de nombreux domaines. Mais celui-ci doit impérativement s’appuyer sur les forces vives du peuple bruxellois.
En ce 1er mai 2025, nous appelons les forces politiques qui se disent soucieuses de l’avenir de Bruxelles et qui se reconnaissent dans cette ambition à franchir le pas.
Ensemble, vous pouvez le faire.
Ne nous décevez pas.
Liste des 85 signataires :
(Les primo-signataires sont en lettres grasses)
Mateo Alaluf (ULB)
Alejandra Alarcon-Henriquez (BePAx)
Déborah Antunes Madeira (Centre Athena)
Myriam Azar, Eduardo Carnevale et Aline Jacques (collectif Alpha)
Georges Bauherz (neuropsychiatre)
Joëlle Baumerder (fondatrice de la Maison du Livre)
Claire Billen (ULB)
Clement Bogaerts (Seso-SETM) Françoise Bloch (metteure en scène)
Manuela Bruyndonckx (employée retraitée, ULB)
Jean-Michel Cappoen (SETCa-BBTK)
Michel Caraël (ULB)
Rudy Cassart (Banlieues)
Giulia Contes et Gregory Mauzé (CNAPD)
Anne Coppieters (Lire et Écrire Bruxelles)
Eric Corijn (VUB)
Valter Cortese (ULB)
Kim Collyns (FGTB Centrale Générale – ABVV Algemene Centrale)
Eric Crokaert (FGTB Horval)
Jean Daems (ex-secrétaire général MOC)
Simon de Brouwer (SeTIS)
Diana De Crop (Les Amis d’ma mère)
Rémi Dekoninck (projet Lama)
Sarah de Liamchine (PAC)
Jo De Leeuw (militante CGSP Enseignement)
Jean-Luc De Meulemeester (ULB)
Lieven De Cauter (KUL)
Violaine Deneys (CGSP-ACOD)
Olivier De Schutter (UCL)
Alexis Deswaef (avocat)
Bernard De Vos (délégué général honoraire aux droits de l’enfant)
Muriel Di Martinelli (CGSP ALR BRU)
Amine El Asli (éducateur, conseiller philosophique)
Henri Eisendrath (VUB)
Sabrina Ergen (Arpaije-OiSP, Esmi)
Hugues Esteveny (travailleur social)
Anne Fievet et Sébas/en Gratoir (Forest à gauche / Vorst Links)
Camille Fortunier (ULB/INeS)
Catherine François (Mission locale Saint-Gilles)
Eric Fabri (ULB)
Marc Frère (Arau)
Pierre Galand (ancien sénateur)
Michel Genet (responsable associatif)
Martin Georges (Revue Politique)
Henri Goldman (le blog cosmopolite)
Carole Grandjean (militante associative)
Serge Gutwirth (VUB)
Mejed Hamzaoui (ULB)
Michel Hubert (UCL et ULB)
Françoise Kemajou (Pour la Solidarité)
Francine Esther Kouablan (Mrax)
Najar Lahouari (Métallos MWB – Metallos MWB)
Alain Leduc (Université populaire de Bruxelles)
Adrien Lenoble (Mission locale Saint-Gilles)
Florence Lepoivre (FGTB Bruxelles)
Arnaud Lismond-Mertes (CSCE – Ensemble!)
Gabriel Maissin (économiste, UCL)
Esteban Martinez (ULB)
Marco Martiniello (ULg)
Fred Mawet (militante CGé)
Eléonore Merza-Bronstein (MOC Bruxelles)
Mark Michiels (Louis Paul Boonkring)
Jacques Morel (médecin, ancien député)
David Murgia (acteur, metteur en scène)
Carla Nagels (ULB)
Sotieta Ngo (Ciré)
IrènePêtre (ex-permanente nationale CNE)
Julien Pieret (ULB)
Andrea Rea (ULB/InES)
July Robert (autrice et traductrice)
Michel Roland (médecin, ULB, projet Lama)
Eleonora Sambasile (CFA)
Pierre Schoemann (FSPST)
ClaudeSemal(artiste,L’Asymptomatique)
Cataline Sénéchal (travailleuse associative)
Daniel Soil (écrivain public, romancier)
Michel Staszewski (historien)
Andreas Stathopoulos (Le DK)
Marcelle Stroobants (ULB)
Cedric Tolley (sociologue)
Martin Vander Elst (anthropologue)
Felipe Van Keirsbilck (CNE)
Philippe Vansnick (CSC Bruxelles)
Mathieu Verhaegen (CGSP ALR BRU)
Véronique Wemaere (Solsoc)
Yasmina Zian (ULB)
Ce 29 avril, Bruxelles manifeste contre la casse sociale du gouvernement Arizona !
La grève générale du 31 mars a été un succès. Elle a montré que la colère est réelle, partagée, et que le monde du travail refuse de se laisser faire. Mais malgré cette démonstration de force, le gouvernement De Wever-Bouchez persiste dans sa volonté de faire passer des mesures profondément antisociales. La mobilisation doit donc continuer.
Ce qui est sur la table aujourd’hui ne témoigne que d’un profond mépris envers les travailleuses et les travailleurs. On nous avait promis une hausse du pouvoir d’achat, une amélioration des fins de carrière, plus de justice dans les pensions. En réalité, c’est tout l’inverse qui se concrétise.
Depuis l’accord dit « de Pâques », beaucoup de lignes rouges ont été franchies : l’indexation des allocations sociales, de certaines pensions et des salaires des fonctionnaires est reportée. Cela remet en cause les bases de notre contrat social. Et cela fait chuter le pouvoir d’achat de milliers de personnes.. La politique à l’égard des personnes malades devient ouvertement agressive, avec un objectif de plus de 100.000 exclusions brutales. Le tout s’inscrit dans une rhétorique dangereuse qui alimente les discours stigmatisants et divise la population.
Et ce n’est pas tout : l’application de cet accord va plus loin encore que ce que les textes annonçaient. À chaque ambiguïté, le gouvernement choisit l’option la plus dure, la plus injuste, la plus antisociale.
Face à ces attaques, il faut maintenir la pression pour faire bouger les lignes. C’est dans cet esprit que la FGTB et la CSC organisent une journée d’action nationale ce mardi 29 avril. Des actions auront lieu dans différentes villes du pays.
À Bruxelles, une manifestation partira à 10h00 de la Gare du Nord pour se terminer au Mont des Arts, où des travailleuses et travailleurs prendront la parole.
Le 29 avril, soyons nombreuses et nombreux à nous mobiliser pour faire entendre la voix des Bruxelloises et des Bruxellois !
Notre analyse : les CPAS bruxellois au cœur de la casse sociale
La limitation dans le temps des allocations de chômage va exclure des milliers de Bruxelloises et de Bruxellois du système de sécurité sociale. Beaucoup devront se tourner vers les CPAS, dont les règles sont plus strictes et les moyens déjà insuffisants.
Cette réforme antisociale du gouvernement De Wever – Bouchez affaiblit notre modèle solidaire, surcharge les CPAS et transfère la responsabilité du fédéral vers les communes. Sans refinancement, c’est l’ensemble du système qui risque de s’effondrer.
Cette fiche d’actualité appelle à une riposte collective pour défendre la sécurité sociale, refinancer les CPAS et protéger les droits des travailleuses, travailleurs et usagers.
Exclusions du chômage, surcharge des services, attaques contre le personnel : pour les CPAS, la coupe est pleine !
Le gouvernement fédéral finalise son projet de limitation des allocations de chômage dans le temps. Dès le 1er janvier 2026, de plus de 32.000 Bruxellois.es exclus se retrouveront sans revenus et contraintes de se tourner vers les CPAS pour introduire une demande de revenu d’intégration sociale (RIS).
Or, les CPAS bruxellois sont déjà à bout de souffle. Depuis plusieurs années, les organisations syndicales dénoncent :
le sous-financement structurel des CPAS,
l’absence de garanties sur la pérennisation des subsides,
le remboursement partiel du RIS,
la surcharge de travail et le manque d’effectifs,
la dégradation des conditions de travail et de la qualité du service à la population.
Ces difficultés ont été aggravées par des décisions politiques récentes, comme la réduction de 20 millions d’euros des subventions régionales fin 2023, qui a entraîné la perte d’environ 247 postes de première ligne.
Avec la réforme fédérale à venir, les CPAS risquent d’être submergés, alors même que les travailleurs et travailleuses sont déjà sous pression, en manque de reconnaissance, et confrontés à un épuisement croissant.
Face à cette situation, les syndicats bruxellois (CGSP/ACOD, CSC/ACV et SLFP/VSOA), ont déposé front commun un préavis de grève couvrant l’ensemble du personnel des CPAS bruxellois pour ce jeudi 24 avril 2025.
En parallèle, une marche est organisée dans Bruxelles pour dénoncer les exclusions du chômage, l’austérité et la destruction des services publics.
La FGTB Bruxelles soutient pleinement cette mobilisation :
la réforme du chômage va frapper de plein fouet les personnes déjà en difficulté,
elle va transférer massivement la charge vers les communes, sans leur donner les moyens d’y faire face,
elle va aggraver les conditions de travail du personnel des CPAS, déjà en souffrance,
elle participe d’une logique plus large de démantèlement des droits sociaux et de l’État social.
Un 1er mai festif, militant et solidaire au mont des arts
Dans un contexte social et politique morose, la Fête du Travail 2025 de la FGTB Bruxelles propose une bouffée d’air musicale et un grand moment de rassemblement festif, militant et solidaire. Gratuit et ouvert à toutes et tous, cet événement rassemble chaque année près de 15.000 personnes et plus de 50 associations autour de la musique, de la solidarité et des luttes sociales.
Sur la grande scène, Place de l’Albertine, trois concerts gratuits
Une chose est sûre : la Fête du Travail 2025 fera vibrer le Mont des Arts ! Avec une programmation musicale éclectique et énergisante, la FGTB Bruxelles met à l’honneur la richesse de la scène belge, en vous proposant trois groupes qui allient diversité, créativité et puissance scénique :
15:45 | Alek et les Japonaises, un duo électro-pop déjanté et festif. Un show explosif pour ouvrir la journée, avec la sortie de leur nouvel album « Tranquille » (printemps 2025).
17:00 | Super Ska, un collectif bruxellois de ska/rocksteady aux influences pop, funk et jazz. Sortie officielle de leur album « Les Journées sont belles » le jour-même !
18:30 | Turdus Philomelos, un groupe folk aux influences multiples (jazz, musiques du monde). Un retour attendu pour célébrer 25 ans de carrière et faire danser le Mont des Arts.
La « DissiDance » et la diversité à l’honneur sur la scène des Jeunes FGTB Bruxelles
Les Jeunes FGTB Bruxelles disposent depuis peu de leur propre scène située sur le hauteurs du Mont des Arts. Musique, slogans et revendications y fusionneront pour un dancefloor militant et festif :
14:00-18:00 | Dissidance | Club Chaos & Lvz4lta + guests
Cette année, place à la « Dissidance », un projet electro-militant qui propose un espace de solidarité, queer, décolonial et intersectionnel, à travers des mix métissés hauts en couleur. Aux platines, Club Chaos & Lvz4lta, accompagné·es de deux DJ invité·es – Monstera Occulta et Jhayance – feront vibrer la scène avec des sets où musique, luttes sociales et slogans s’entremêlent pour rythmer et porter les voix des combats actuels.
Trois espaces animés et militants à découvrir
Village Syndical (13h-20h) : un espace de rencontre avec les 6 centrales professionnelles de la FGTB Bruxelles (SETCa, Centrale Générale, CGSP, Métallos, Horval, UBT). Un lieu pour échanger et découvrir les actions syndicales concrètes.
Village Associatif (13h-18h) : plus de 50 associations progressistes bruxelloises engagées pour les droits sociaux, le climat, l’antiracisme, le féminisme, la solidarité internationale, etc. La FGTB Bruxelles y présentera aussi ses propres asbl et groupes d’action : Habiter Bruxelles, CCB/Cepag BXL, Comité Femmes, Comité Antifa, etc.
Espace enfants Solidaris (13h-20h) : des ateliers créatifs, châteaux gonflables, jeux, maquillage… Un espace sécurisé pour les familles, proposé par les mutualités socialistes Solidaris, co-organisatrice de l’événement.
La FGTB Bruxelles solidaire avec les travailleuses et travailleurs de Cora
L’annonce de la fermeture des magasins Cora plonge 1.800 travailleuses et travailleurs dans l’incertitude la plus totale. Après des années de loyaux services, de flexibilité imposée et de sacrifices au nom de la rentabilité, ils et elles se retrouvent brutalement mis de côté.
Cette décision, aussi violente qu’injuste, s’inscrit dans une tendance inquiétante : celle de la casse sociale à l’œuvre dans le secteur de la grande distribution. Après Makro, Match ou encore Delhaize, c’est une nouvelle fois la logique du profit qui piétine des centaines de familles. Et ce sont toujours les mêmes qui paient : les salarié·es.
La direction de Cora porte une lourde responsabilité, mais elle n’est pas seule. Les mesures antisociales du gouvernement fédéral – suppression des prépensions, durcissement de l’accès au chômage, pressions accrues sur les CPAS – laissent les travailleur·euses sans filet face à ces licenciements massifs. Résultat : davantage de précarité, moins de perspectives, plus de souffrance.
La FGTB Bruxelles exprime sa solidarité totale avec les collègues de Cora et salue l’engagement des délégué·es syndicaux qui luttent au quotidien pour défendre leurs droits et leur dignité.
Nous serons à leurs côtés, dans les luttes comme dans les négociations. Nous ne lâcherons rien.
Vous envisagez une fin de carrière en 4/5ème ? N’attendez plus
Vous pensez à alléger votre charge de travail grâce à une fin de carrière en 4/5ème ? Lancez-vous dès maintenant ! Car les conditions actuelles ne sont valables que jusqu’au 30 juin 2025. Après cette date, l’accès sera plus strict, plus complexe, et potentiellement moins avantageux pour votre pension.
En effet, le gouvernement fédéral De Wever-Bouchez souhaite resserrer considérablement les conditions d’accès aux aménagements de fins de carrière. Un aménagement de fin de carrière permet de réduire son temps de travail de 1/5e (ou de moitié) jusqu’à la pension. La demande doit être faite par écrit à votre employeur et à l’ONEM (via Break@Work).
Des conditions d’accès plus strictes
Actuellement, vous pouvez accéder à une fin de carrière à partir de 60 ans avec 25 ans de carrière professionnelle.
Certaines catégories de travailleurs peuvent déjà y accéder dès 55 ans :
Les travailleurs ayant une longue carrière
Les travailleurs exerçant un métier lourd
Les travailleurs ayant accompli 20 ans de travail de nuit
Les travailleurs du secteur de la construction et qui disposent d’une attestation d’incapacité de travail (certificat médical)
Les travailleurs dans les ateliers sociaux, les entreprises de travail adapté,…
Les travailleurs d’entreprises en difficulté ou en restructuration
Mais bientôt, l’accès ne sera possible qu’à partir de 30 ans de carrière (et même 35 ans en 2030).
Une pension plus basse
Les périodes non travaillées durant une fin de carrière seront assimilées à un “salaire fictif limité”, ce qui entraîne une accumulation de droits à la pension plus faible pour ceux qui gagnent plus de 32.122,36 € par an.
Les périodes non travaillées durant une fin de carrière seront limitées à 20% pour le calcul de la pension. Ce plafond sera introduit progressivement à partir de 2027.
En résumé
Vous devrez travailler plus longtemps pour avoir droit à un aménagement de fin de carrière, et cela pourrait réduire votre pension.
N’attendez pas la dernière minute
Si vous travaillez dans une entreprise de plus de 20 salariés, vous devez introduire votre demande avant le 31 mars 2025 pour garantir un traitement correct.
Vous travaillez dans une petite entreprise ? Vous êtes déjà hors délai selon les délais standards, mais votre employeur peut encore accepter une procédure raccourcie.
Important : en raison des éventuelles modifications dans les périodes assimilées, nous ne recommandons pas à l’heure actuelle de prendre un crédit temps fin de carrière 1/2ème.