30 novembre 2016

Plan Industriel bruxellois

Il y a urgence. L’industrie fout le camp ! En Flandre, OPEL Anvers (2010) et FORD Genk (2014) ont plié bagages. En Wallonie, Arcelor MITTAL (2013) et, plus récemment, CATERPILLAR (2016) ont notamment choisi le chemin de l’exil. Et Bruxelles ? Bruxelles n’est pas en reste : Citroën à Forest, Nestor Martin à Ganshoren, Côte d’Or à la Gare du Midi, Philip Morris à Ixelles…, tout cela est fini : les grands établissements industriels ont progressivement quitté la Région bruxelloise.

Difficile de croire aujourd’hui qu’au moment de la grève de 60-61, Bruxelles était la ville industrielle la plus importante de Belgique en termes d’emplois ! À l’intérieur des dix-neuf communes, un peu plus de 166.000 personnes sont alors occupées dans l’industrie, contre près de 100.000 à Liège, 87.000 à Anvers, 56.000 à Charleroi et 48.000 à Gand. Une situation révolue… : aujourd’hui – derniers chiffres disponibles, soit 2013 – l’industrie manufacturière bruxelloise ne compte plus que 19.000 postes de travail, soit 3% de l’emploi salarié bruxellois (et 1,4% pour les seuls ouvriers).

Ces constats ont amené la FGTB à déposer sur la table du gouvernement bruxellois un plan industriel ambitieux pour notre Région, visant à mettre en place une politique industrielle du 21ème siècle : 1) compatible avec les réalités bruxelloises, 2) innovante et 3) keynésienne – c-à-d couplée à des investissements publics.

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